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Emergence de la penséeDe la « machine » biologique à l’animal pensantLes êtres vivants, des plus « simples » aux plus « évolués » sont constitués de façon à réagir à certains stimuli extérieurs.L’évolution a sélectionné en grande partie les réactions qui favorisaient les chances de survie :
Lorsque le système sensoriel se complexifie et que le système nerveux central comporte un ou des organes de mémoire, ce schéma s’enrichit :
Les oiseaux, les mammifères (et probablement quelques autres animaux vertébrés ou non) ont un fort développement de la mémoire et du cerveau « supérieur » Ils développent parfois des systèmes de relations assez riches avec leurs congénères ou leur environnement (systèmes sociaux, comportements reproductifs, migrations, adaptation de leur cadre de vie) dans lesquels la communication joue une rôle important. Cette communication (cris, chimie, gestes) dépasse en richesse et en complexité celle qu’on observe chez d’autres organismes qui pourtant parviennent parfois à des structures assez complexes (insectes sociaux notamment). Une caractéristique importante de ces activités commandées par le cerveau est leur adaptabilité aux circonstances multiples. Les propriétés biologiques des connexions neuronales rendent en effet assez malléable l’organe de traitement de la mémoire et des apprentissages. L’homme et les animaux prochesChez l’homme, l’adaptation au langage parlé a démultiplié la prépondérance de ce fonctionnement, au point de pouvoir substituer aux stimuli eux-mêmes leur désignation par le langage parlé, enrichissant considérablement les processus éducatifs et les contenus mémoriels.L’organisation en sociétés de plus en plus nombreuses, la mémorisation culturelle (coutumes, traditions orales, aménagement des lieux, écriture et développement des communications) a débouché sur l’histoire des cultures et des civilisations. Cela éloigne d’autant plus l’individu humain d’un fonctionnement à l’image de la machine, fût-elle une machine biologique, pour en faire un être mû par le traitement cérébral des influences environnementales et sociales. On peut notamment observer que nombre des actions ainsi commandées correspondent à une anticipation relativement élaborée de leurs effets. Un facteur notable de cette capacité à anticiper repose sur la reconnaissance et la mémorisation de régularités dans le monde, et l'emploi d'un langage capable de décrire des causalités, des associations d'idées des catégories d'objets, adaptées au fonctionnement du monde. Ce que nous appelons pensée, conscience, ou esprit, c’est cette aptitude à faire prédominer l’activité cérébrale pour développer de notre environnement une représentation plus ou moins déconnectée des phénomènes perceptifs. La capacité à agir en fonction de cette représentation plutôt qu’en réaction directe à nos sensations, nous l’appelons volonté, ou libre arbitre. Il est plus que probable qu’une grande partie des animaux « évolués » sont habités par des formes de pensée similaires, mais à des niveaux de développement plus embryonnaires. Notre difficulté à communiquer directement avec les animaux nous empêche de connaître précisément la teneur de leurs pensées, mais nous en observons les effets dans leurs comportements (éthologie, relations avec les animaux domestiques) et nous sommes amenés à lui donner des contenus par simple extrapolation au vu de nos similitudes biologiques ou lors d’expériences spécifiques avec les primates par exemple. Très vraisemblablement, à cause de l’absence de langage verbal élaboré, le pouvoir d’abstraction de la pensée animale reste assez confus (comparé à l’homme) même si par ailleurs certains animaux, du fait de systèmes sensoriels particulièrement développés dans certains domaines (odorat, ouïe, sens de l’orientation, etc…), ont une appréhension de leur environnement plus riche. Sans en avoir toujours des preuves, on peut imaginer que les animaux, même les plus « intelligents », ont une notion du temps, de l’espace, de l’avenir, une conception de la nature ou du bien-être qui restent assez proches de la perception immédiate De plus, les animaux privés de parole (et à fortiori d’écriture) n’ont pas ces outils de mémoire collective que nous avons acquis, et n’ont pu de ce fait développer au même degré que nous les aspects culturels de leurs comportements. Limites au pouvoir de la penséeCependant, il importe d’abord de souligner que malgré sa pensée, sa conscience et son libre arbitre, tout homme reste encore dans ses comportements largement tributaire de son héritage biologique et animal et que par ailleurs, les détours et les ressorts de sa pensée échappent bien souvent au contrôle de sa volonté ou de son intelligence.En outre, malgré toute la richesse intellectuelle et culturelle que collectivement, par la démarche scientifique et le développement technique, la réflexion philosophique ou métaphysique, l’expérience historique ou la création artistique, les hommes en société ont réussi à produire, ils se trouveront toujours confrontés à des horizons de connaissance, d’explication et de compréhension :
Cet exercice perpétuel de la curiosité, de la soif de savoir découle presque directement de la nature humaine, mais une question fondamentale est d’orienter judicieusement ce formidable pouvoir de questionnement et de compréhension du monde que l’humanité a construit, et qu’elle continue de construire.
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